La plateforme portugaise rejoint le CECIF!
Pour la deuxième fois dans l’histoire du mouvement féministe portugais, la coordination de femmes au Portugal, la Plateforme portugaise des droits des femmes (PpDM) est membre du Conseil international des femmes (CIF), organisation fondée au XIXe siècle et largement reconnue comme un bastion du mouvement féministe internationaliste. Le PpDM est devenu le Conseil National du Portugal du CIF et du CECIF.
C’est un moment historique, après 76 années d’absence, et marquées au Portugal par quatre événements es 18 et 19 mai 2023, à Lisbonne : Deux Assemblées générales du CECIF, le 19 mai et un Séminaire du Centre européen du Conseil international des femmes des femmes au Portugal : passé, présent et futur, le 19 mai également.
D’autres rencontres ont émaillé ces retrouvailles, comme celle avec la secrétaire d’État à l’égalité et à la migration, Isabel Almeida Rodrigues, le 18 mai.
Et une rencontre avec la sous-commission pour l’égalité et la non-discrimination de l’Assemblée de la République, dans la salle du Sénat, le 19 mai
Le Conseil international des femmes (CIF), fondé en 1888, est la première organisation de femmes à opérer sur la scène internationale. Insérée dans la première vague féministe et profondément marquée par la cause suffragiste, le CIF visait à créer des conseils nationaux dans chaque pays, afin de renforcer la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes et contre les injustices sociales, politiques et économiques commises contre les femmes et les enfants. . , dans une perspective globale et transnationale. Ainsi, et à ce jour, le CIM vise à fédérer les organisations féminines de tous les pays, à travers la constitution d’une fédération de Conseils Nationaux. La Plate-forme portugaise pour les droits des femmes devient donc l’un de ces conseils.
Le Conseil international des femmes (CIF), fondé en 1888, est la première organisation de femmes à opérer sur la scène internationale. Insérée dans la première vague féministe et profondément marquée par la cause suffragiste, le CiF visait à créer des conseils nationaux dans chaque pays, afin de renforcer la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes et contre les injustices sociales, politiques et économiques commises contre les femmes et les enfants. . , dans une perspective globale et transnationale. Ainsi, et à ce jour, le CIM vise à fédérer les organisations féminines de tous les pays, à travers la constitution d’une fédération de Conseils Nationaux. La Plate-forme portugaise pour les droits des femmes devient donc l’un de ces conseils.
La première fois que le Portugal a été représenté au CIF, c’était en 1914, par le biais du Conseil national des femmes portugaises (CNMP), qui a été admis en tant que Conseil national du Portugal lors de la cinquième assemblée quinquennale du CIF, à Rome.
La dernière participation de la CNMP à un congrès international remonte à 1938, ce qui s’explique par l’instabilité politique mondiale. La CNMP elle-même sera dissoute moins de dix ans plus tard, en 1947, aux mains de l’Estado Novo. Cet interrègne de 76 ans est désormais rompu avec le retour du Portugal au Conseil international des femmes, représenté par le PpDM.
Pendant 76 ans, le Portugal n’a pas été représenté au Conseil international des femmes. Nous reprenons maintenant ce lien, conscients que nous sommes confrontés à des défis différents et divers, mais certains de la justesse de la cause qui nous unit tous – ici et au-delà des frontières, en 1914 et en 2023. Ana Sofia Fernandes, présidente de la Plate-forme portugaise pour Les droits des femmes
Comme exemple de la continuité des causes qui nous unissent, malgré la rupture, il est important de mentionner que c’est la CNMP qui, sous la présidence de Maria Lamas, a formé le Comité d’organisation du Mouvement abolitionniste portugais (COMAP ), dont l’objectif principal était «d’étudier les moyens d’intensifier une campagne abolitionniste au Portugal, de lutter contre la prostitution en général, et en particulier le système de régulation de la prostitution». Près de cent ans plus tard, les organisations de la société civile, et les organisations de femmes en particulier, continuent de se battre pour cette même cause, conscientes de la violation flagrante des droits humains que représente le système prostitutionnel, et engagées pour l’émancipation des femmes et pour la mise en œuvre de le modèle d’égalité au Portugal.
Le Centre européen du Conseil international des femmes a déjà salué le retour du Portugal dans la structure de l’Union européenne du CECIF : « Pour nos membres, les luttes pour une plus grande égalité entre les femmes et les hommes, pour la fin de la violence à l’égard des femmes et des filles, sont fondamentales. , pour les droits sexuels et reproductifs, pour la résolution des conflits et la solidarité pendant les conflits et les guerres, contre l’apartheid sexuel et pour une Europe sans prostitution. La Plate-forme portugaise pour les droits des femmes est une association solide pour les droits des femmes, qui se bat pour le modèle d’égalité en Europe et qui combat les revers dans ce domaine avec un message féministe fort. C’est donc avec enthousiasme que nous accueillons PpDM au sein du Centre européen du Conseil international des femmes ».
Et Viviane Teitelbaum, présidente de l’ECICW¸ de poursuive : « Aujourd’hui, l’égalité entre les femmes et les hommes n’est clairement pas une priorité. Nous devons changer cette situation (…) Nous voulons l’égalité des sexes pour toutes les femmes, sans exception ; pour les femmes de toutes origines et âges, régions et statuts. Il faut récupérer les valeurs fondatrices du féminisme. Nous sommes convaincus que la Plate-forme portugaise pour les droits des femmes contribuera à cet important engagement ».